Close

Retrouvez ici tous vos outils de recherche, d'exploration et d'observation.

Close La Condition postmoderne, que Jean-François Lyotard publie en 1979, est très prémonitoire des mutations actuelles qui affectent l’éducation. La fin des « grands récits » qui légitimaient auparavant la production et la transmission du savoir invite à chercher ce qui reste désormais pour donner sens à l’éducation. C’est aussi à ceci que répond l’œuvre lyotardienne : l’état d’enfance, la faiblesse de celui qui ne sait pas encore et qui n’a pour seul recours que la propre faiblesse des langages. Cette double faiblesse articule « l’in-humain », résistance à une inhumanité productiviste qui dénie l’enfance et réduit les langages à une efficience communicationnelle du plus bas niveau. Rappeler cet état d’enfance, condition de la pensée et de l’apprentissage : tel est ce dont témoignent les arts, l’écriture littéraire ou philosophique, et tel pourrait être ce que toute éducation ne saurait oublier.

Un art de l'enfance : Lyotard et l'éducation

QRcode
La Condition postmoderne, que Jean-François Lyotard publie en 1979, est très prémonitoire des mutations actuelles qui affectent l’éducation. La fin des « grands récits » qui légitimaient auparavant la production et la transmission du savoir invite à chercher ce qui reste désormais pour donner sens à

Voir toute la description...

Auteur(s): Boudinet, Gilles

Editeur: Editions Hermann

Collection: Education et philosophie

Année de Publication: 2019

pages: 190

Langue: Français

ISBN: 979-10-370-0262-4

eISBN: 979-10-370-2415-2

La Condition postmoderne, que Jean-François Lyotard publie en 1979, est très prémonitoire des mutations actuelles qui affectent l’éducation. La fin des « grands récits » qui légitimaient auparavant la production et la transmission du savoir invite à chercher ce qui reste désormais pour donner sens à
La Condition postmoderne, que Jean-François Lyotard publie en 1979, est très prémonitoire des mutations actuelles qui affectent l’éducation. La fin des « grands récits » qui légitimaient auparavant la production et la transmission du savoir invite à chercher ce qui reste désormais pour donner sens à l’éducation. C’est aussi à ceci que répond l’œuvre lyotardienne : l’état d’enfance, la faiblesse de celui qui ne sait pas encore et qui n’a pour seul recours que la propre faiblesse des langages. Cette double faiblesse articule « l’in-humain », résistance à une inhumanité productiviste qui dénie l’enfance et réduit les langages à une efficience communicationnelle du plus bas niveau. Rappeler cet état d’enfance, condition de la pensée et de l’apprentissage : tel est ce dont témoignent les arts, l’écriture littéraire ou philosophique, et tel pourrait être ce que toute éducation ne saurait oublier.

Voir toute la description...

Découvrez aussi...