Marie-Claude Thomas complète ici son enquête
textuelle sur les sources de l’autisme, car Georg Frankl
et Hans Asperger, comme Leo Kanner, ont eux aussi
importé aux États-Unis des conceptions produites
d’abord à Vienne. La notion de contact affectif,
notamment, devait se révéler cruciale pour di
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Marie-Claude Thomas complète ici son enquête
textuelle sur les sources de l’autisme, car Georg Frankl
et Hans Asperger, comme Leo Kanner, ont eux aussi
importé aux États-Unis des conceptions produites
d’abord à Vienne. La notion de contact affectif,
notamment, devait se révéler cruciale pour di
Marie-Claude Thomas complète ici son enquête
textuelle sur les sources de l’autisme, car Georg Frankl
et Hans Asperger, comme Leo Kanner, ont eux aussi
importé aux États-Unis des conceptions produites
d’abord à Vienne. La notion de contact affectif,
notamment, devait se révéler cruciale pour distinguer
l’entité pathologique « autisme infantile précoce ».
L’exposé minutieux de cette genèse germano-
américaine éclaire un pan mal connu d’une histoire
nosologique complexe ; il se veut également un texte
de combat, à l’heure où, en France, l’autisme est
l’objet d’affrontements politiques majeurs.
Plus qu’un symptôme neuro- ou psychopathologique,
le « phénomène autisme » est ici
considéré comme symptôme d’une cassure civilisa-
tionnelle. Et dans cette perspective, bien différente
de celle qu’ouvrent les thérapies cognitives, Marie-
Claude Thomas montre à quel point le souci de la
parole et du jeu en tant qu’activité de penser (Freud)
est décisif dans toute visée thérapeutique.
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