Sarajevo, 28 juin 1914.
L’héritier de l’Empire austro-hongrois, l’archiduc François-Ferdinand, est assassiné. Ce lieu, cette date, sont connus comme le point de départ de la Première Guerre mondiale – même s’il est désormais parfaitement documenté que cet assassinat politique est d’abord une « allumette » qui a mis le feu aux poudres, des barils de poudre qui n’attendaient qu’une « occasion » pour s’enflammer...
En choisissant d’analyser les relations internationales d’une guerre à l’autre, Patrick Godfard braque utilement le projecteur sur une période de l’histoire riche d’enseignements.
Alors que les événements se déroulaient sous ses yeux, l’économiste britannique John Maynard Keynes avançait que les conditions de la fin de la Première Guerre mondiale – avec le « diktat » du traité de Versailles – préparaient une nouvelle déflagration. La citation placée en exergue l’indique : le « ils » renvoie aux Alliés qui auraient exigé « l’impossible » à l’Allemagne ; et cela ne pouvait que les maintenir dans « l’ombre ».
On a longtemps cru à cette explication : la Première Guerre mondiale avait entraîné, vingt ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas le moindre des mérites de l’ouvrage de Patrick Godfard de montrer que cela n’a pas été le cas. Avant la crise économique de 1929, l’audience d’Adolf Hitler reste finalement assez faible. Et son projet dépasse de loin la volonté de prendre sa revanche : il s’agit de dominer le monde !
Berlin, 2 mai 1945.
Les derniers soldats allemands se rendent. C’est la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un lieu, une date, qui marqueront à jamais les relations internationales par la suite. Une autre histoire...
Auteur(s): Godfard, Patrick
Editeur: Bréal
Collection: Thèmes & Débats
Année de Publication: 2023
pages: 210
Langue: Français
ISBN: 978-2-7495-3923-2
eISBN: 978-2-7495-5339-9
Sarajevo, 28 juin 1914.
L’héritier de l’Empire austro-hongrois, l’archiduc François-Ferdinand, est assassiné. Ce lieu, cette date, sont connus comme le point de départ de la Première Guerre mondiale – même s’il est désormais parfaitement documenté que cet assassinat politique est d’abord une « allumette » qui a mis le feu aux poudres, des barils de poudre qui n’attendaient qu’une « occasion » pour s’enflammer...
En choisissant d’analyser les relations internationales d’une guerre à l’autre, Patrick Godfard braque utilement le projecteur sur une période de l’histoire riche d’enseignements.
Alors que les événements se déroulaient sous ses yeux, l’économiste britannique John Maynard Keynes avançait que les conditions de la fin de la Première Guerre mondiale – avec le « diktat » du traité de Versailles – préparaient une nouvelle déflagration. La citation placée en exergue l’indique : le « ils » renvoie aux Alliés qui auraient exigé « l’impossible » à l’Allemagne ; et cela ne pouvait que les maintenir dans « l’ombre ».
On a longtemps cru à cette explication : la Première Guerre mondiale avait entraîné, vingt ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale. Ce n’est pas le moindre des mérites de l’ouvrage de Patrick Godfard de montrer que cela n’a pas été le cas. Avant la crise économique de 1929, l’audience d’Adolf Hitler reste finalement assez faible. Et son projet dépasse de loin la volonté de prendre sa revanche : il s’agit de dominer le monde !
Berlin, 2 mai 1945.
Les derniers soldats allemands se rendent. C’est la fin de la Seconde Guerre mondiale. Un lieu, une date, qui marqueront à jamais les relations internationales par la suite. Une autre histoire...