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1er décembre 1944, Thiaroye. Des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale et récemment rapatriés, manifestent pour le paiement de leur solde. Un droit qui leur était promis depuis des mois. La répression militaire est sanglante?: les troupes coloniales font feu, sous prétexte de mutinerie. Mais le nombre de victimes fait controverse. La version officielle fait état de 35 morts, un autre document militaire de 70. Cependant, plusieurs historien·ne·s parlent de centaines de corps. Ce n’est pas le seul point d’ombre autour du massacre de Thiaroye. Entre mensonge d’État et fraude scientifique, l’historienne Armelle Mabon mène depuis une dizaine d’années un véritable combat pour réhabiliter ces hommes, et les faire reconnaître comme victimes d’un crime d’État. Chercheuse, Armelle Mabon a enseigné à l’université Bretagne-Sud. Membre du laboratoire TEMOS, elle fait aussi partie du Collectif Secret Défense. Elle mène depuis une vingtaine d’années un grand travail de recherche sur le massacre de Thiaroye. Son but est la reconnaissance du massacre du 1er décembre 1944 comme crime d’État. Elle est l’autrice de Prisonniers de guerre indigènes (La découverte) et la conseillère scientifique de la bande dessinée Morts pour la France. Thiaroye 1944 (Les Arènes).

Le massacre de Thiaroye

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Histoire d’un mensonge d’État

1er décembre 1944, Thiaroye. Des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale et récemment rapatriés, manifestent pour le paiement de leur solde. Un droit qui leur était promis depuis des mois. La répression militaire est

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Auteur(s): Mabon, Armelle

Editeur: Le Passager Clandestin

Collection: Essais, enquêtes et manifestes

Année de Publication: 2024

pages: 186

Langue: Français

ISBN: 978-2-36935-610-3

eISBN: 978-2-36935-613-4

1er décembre 1944, Thiaroye. Des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale et récemment rapatriés, manifestent pour le paiement de leur solde. Un droit qui leur était promis depuis des mois. La répression militaire est

1er décembre 1944, Thiaroye. Des tirailleurs sénégalais, anciens prisonniers de la Seconde Guerre Mondiale et récemment rapatriés, manifestent pour le paiement de leur solde. Un droit qui leur était promis depuis des mois. La répression militaire est sanglante?: les troupes coloniales font feu, sous prétexte de mutinerie. Mais le nombre de victimes fait controverse. La version officielle fait état de 35 morts, un autre document militaire de 70. Cependant, plusieurs historien·ne·s parlent de centaines de corps. Ce n’est pas le seul point d’ombre autour du massacre de Thiaroye. Entre mensonge d’État et fraude scientifique, l’historienne Armelle Mabon mène depuis une dizaine d’années un véritable combat pour réhabiliter ces hommes, et les faire reconnaître comme victimes d’un crime d’État. Chercheuse, Armelle Mabon a enseigné à l’université Bretagne-Sud. Membre du laboratoire TEMOS, elle fait aussi partie du Collectif Secret Défense. Elle mène depuis une vingtaine d’années un grand travail de recherche sur le massacre de Thiaroye. Son but est la reconnaissance du massacre du 1er décembre 1944 comme crime d’État. Elle est l’autrice de Prisonniers de guerre indigènes (La découverte) et la conseillère scientifique de la bande dessinée Morts pour la France. Thiaroye 1944 (Les Arènes).

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