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Nombre d’historiens de la Belle Époque ont croisé dans leur travail une certaine Dick May. Mais, jusqu’alors, peu se sont vraiment plongés dans l’existence de cette intellectuelle. Enveloppée dans un pseudonyme masculin aux sonorités américaines, Jeanne Weill a cherché à se dissimuler dans un univers hostile aux femmes. Elle a en partie réussi, puisqu’on avait jusqu’alors perdu sa trace. En remontant les rares pistes laissées par Dick May, on retrace la naissance d’une dreyfusarde engagée dans tous les combats de la Belle Époque.Portée par une inépuisable foi en l’éducation populaire et animée par une énergie rare, Dick May fonde plusieurs institutions d’enseignement supérieur, dont la première école de journalisme française, et s’investit corps et âme dans le mouvement des universités populaires. Pour elle, l’instruction est la solution à l’urgente question sociale.Si la Première Guerre mondiale constitue une immense désillusion pour cette idéaliste, elle révèle aussi les permanences de l’antisémitisme et le retour en grâce des forces politiques conservatrices. C’est l’apogée d’une campagne de presse contre Dick May à l’heure de la prétendue Union sacrée.Comment cette femme, juive et autodidacte, réussit-elle à devenir une figure incontournable dans les réseaux intellectuels du Paris de la Belle Époque ?

Dick May, une femme à l'avant-garde d'un nouveau siècle

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1859-1925

Nombre d’historiens de la Belle Époque ont croisé dans leur travail une certaine Dick May. Mais, jusqu’alors, peu se sont vraiment plongés dans l’existence de cette intellectuelle. Enveloppée dans un pseudonyme masculin aux sonorités américaines, Jeanne Weill a cherché à se dissimuler dans un univer

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Auteur(s): Mélanie Fabre

Editeur: Presses universitaires de Rennes

Collection: Essais

Année de Publication: 2025

pages: 378

Langue: Français

ISBN: 978-2-7535-7622-3

eISBN: 979-10-413-0867-5

Nombre d’historiens de la Belle Époque ont croisé dans leur travail une certaine Dick May. Mais, jusqu’alors, peu se sont vraiment plongés dans l’existence de cette intellectuelle. Enveloppée dans un pseudonyme masculin aux sonorités américaines, Jeanne Weill a cherché à se dissimuler dans un univer

Nombre d’historiens de la Belle Époque ont croisé dans leur travail une certaine Dick May. Mais, jusqu’alors, peu se sont vraiment plongés dans l’existence de cette intellectuelle. Enveloppée dans un pseudonyme masculin aux sonorités américaines, Jeanne Weill a cherché à se dissimuler dans un univers hostile aux femmes. Elle a en partie réussi, puisqu’on avait jusqu’alors perdu sa trace. En remontant les rares pistes laissées par Dick May, on retrace la naissance d’une dreyfusarde engagée dans tous les combats de la Belle Époque.Portée par une inépuisable foi en l’éducation populaire et animée par une énergie rare, Dick May fonde plusieurs institutions d’enseignement supérieur, dont la première école de journalisme française, et s’investit corps et âme dans le mouvement des universités populaires. Pour elle, l’instruction est la solution à l’urgente question sociale.Si la Première Guerre mondiale constitue une immense désillusion pour cette idéaliste, elle révèle aussi les permanences de l’antisémitisme et le retour en grâce des forces politiques conservatrices. C’est l’apogée d’une campagne de presse contre Dick May à l’heure de la prétendue Union sacrée.Comment cette femme, juive et autodidacte, réussit-elle à devenir une figure incontournable dans les réseaux intellectuels du Paris de la Belle Époque ?

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